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CabaretLa Comédie Musicale de Broadway

Livret de Joe Masteroff, d'après la pièce de John Van Druten et les nouvelles de Christopher Isherwood, musique de John Kander, Paroles de Fred Ebb. Produit et mis en scène à l'origine par Harold Prince pour la scène de Broadway. Chanté en Anglais / Textes parlés en Français 

Willkommen !
CABARET, c’est le Musical d’Harold Prince à Broadway. C’est aussi Liza Minnelli dans le

Film de Bob Fosse.
CABARET, c’est un récit qui se sert de la morosité profonde d’un peuple en quête de plaisirs et distractions comme trame de fond
CABARET, c’est surtout un spectacle qui n’échappe pas à la cruauté d’une période de l’histoire pendant laquelle l’humanité a dû se battre pour rester vivante.
CABARET, ou presque 40 années de la vie d’un spectacle qui n’a pas fini de nous étonner tant ses ressources sont inépuisables.

Bienvenue !
Olivier Desbordes, Jérome Pillement et les 30 artistes de la troupe porteront ce récit qui nous renvoie dans l’Allemagne du début des années 30, dans cette société en pleine mutation prête aux excès du Pire. Une société qui prépare l’arrivée d’Hitler, qui organise la machinerie du nazisme et échafaude la marginalisation criminelle des juifs. On se retrouve confronté à la réactivité de cette société nourrie par les effets d’une crise économique qui promet la "misère pour tous".

Welcome !
Olivier Desbordes qui depuis presque 10 ans a ouvert pour partie sa fantaisie et son imaginaire de metteur en scène à l’univers significatif du Cabaret Allemand va très logiquement se consacrer à cette nouvelle aventure artistique. En effet, CABARET est l’œuvres Anglo-saxonnes qui a parfaitement réussi à s’approprier cet univers onirique, cauchemardesque et décadent des cabarets Berlinois, à l’image de ce lieu emblématique du spectacle : Le Kit Kat Klub.
Sans oublier l'incroyable partition musicale de CABARET. Le jazz qui fit son apparition au début des années vingt dans les Cabarets Allemands était un art exotique, synonyme de liberté, une musique venue tout droit des USA, une forme d'exutoire face à la grisaille ambiante. Mais les illusions de liberté de ce grand pays lointain s’estompèrent avec la montée du nationalisme.

CABARET reste cette œuvre au foisonnement artistique intense qui lui confère une dimension fascinante auprès du public.

Ladies and gentleman, let me introduce you... The CABARET

TEASER

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Notes de lectures - Olivier Desbordes

Les origines de « Cabaret » viennent de la littérature et l’expression artistique allemande de l’entre deux guerres à travers le fameux cabaret berlinois.
Il faut savoir que les plus grands artistes et compositeurs de l’époque ont participé à cette forme de spectacles.

On trouve déjà en 1920 chez Klauss Mann (le fils de Thomas Mann) dans « la danse pieuse » son premier roman écrit à 19 ans, tous les personnages de la pension de famille, cet univers interlope berlinois qui se cherche comme un navire dans la tempête. C’est aussi le premier roman allemand abordant ouvertement l’homosexualité.
On trouve bien sûr l’incontournable Ange bleu qui est la trace sublimée des cabarets berlinois hanté par Marlène Dietrich et Margo Lion (la petite française berlinoise).

Les revues « Es liegt in der Luft » de Spoliansky ou Kravaten de Spolianski et Georg Kaiser participent à ces références qui généreront « Cabaret », tout comme le cabaret satirique d’Erika Mann « le moulin à poivre » dont les textes sont pour une bonne part antinazis ; Erika y est la maîtresse de cérémonie ressemblant au maitre de cérémonie du film de Bob Fosse : androgyne et intrigant.

Erika Mann témoigne de cette période de basculement idéologique à travers la vie quotidienne dans une série de nouvelles « Quand les lumières s’éteignent ».

Enfin « Fuir pour vivre » roman du frère et de la sœur (Erika et Klauss), n’est il pas un résumé du personnage de « l’américain- Clift » qui quitte le bateau Allemagne à la fin de Cabaret ?
Sally Bowles quittera plus tard le navire ! Jean Ross qui a inspiré le personnage était communiste et dut s’enfuir aussi ...
La vie de Christopher Isherwood en est un autre exemple. Mais sans aucun doute tous ces « personnages » underground vivant à Berlin ont dû se rencontrer, c’est cette rencontre improbable aux confins d’un monde qui bascule dans le nazisme en s’amusant que je souhaite mettre sur scène, c’est à dire le Cabaret des origines : ironique, dérangeant et glamour avant que « les lumières ne s’éteignent».

C’est ce qui fait aussi de Cabaret un « musical » à part dans le répertoire, il prend sa source dans une réalité historique trouble mais bien réelle, il est l’expression d’une expérience personnelle que l’on se doit de transmettre.

Références
Christopher Isherwood : Adieu à Berlin - édition Fayard.
Klauss Mann : La danse Pieuse éditions - les cahiers rouges Grasset.
Erika et Klauss Mann : Fuir pour vivre - éditions autrement.
Erika Mann : « quand les lumière s’éteignent » - éditions Grasset

Réflexion sur le décor - Patrice Gouron

Tour de métal, escaliers de fer, passerelles désincarnées, chariots roulants : nous imaginons un monde de fabriques, un monde industriel où Métropolis, Eiffel, la Ruhr et le Bauhaus se mélangent et s’interpellent. C’est l’apothéose des gratte ciels, l’apocalypse industrielle.
Devant un rideau de toile se hisse le nom « CABARET », surgissent alors les boas synthétiques, les danseuses, les miroirs, les jeux de reflets. C’est Berlin qui s’invite à Broadway, avec ses anges et ses démons, ses désirs et ses craintes, ses rires et ses pleurs. Tout apparaît sur le devant de la scène en pleine lumière.

Deux architectures symboliques s’avancent dans ce monde bipolaire : New York s’élève vers le ciel, Berlin devient un amas de ruines post moderne.

Résumé de l’histoire

L’action de cabaret prend place en Allemagne au début des années 30, en pleine crise économique peu de temps avant l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Un jeune américain Clifford Bradshaw à la recherche d’inspiration pour son prochain roman, se rend au Kit Kat Klub, une boîte de nuit berlinoise, où il rencontre Sally Bowles dont il tombe amoureux. Sally s’éprend vite du bel américain ce qui n’est pas du goût de Max son petit ami aussi propriétaire du Kit Kat Klub qui la licencie. Sally et Cliff aménagent ensemble. Leur logeuse Fraulein Schneider héberge aussi Fräulein Kost, à qui elle interdit d’amener dans sa chambre des hommes de passage, ce qui déplaît fortement à cette dernière. Fräulein Schneider envisage de se marier avec l’épicier juif Herr Schultz, mais la chose se complique dans cette ville où le nazisme est en pleine expansion. Fräulein Kost, pour se venger, dénonce Herr Schultz qui commence à recevoir des menaces et des attaques de la part de certains nazis. Fräulein Schneider renonce alors au mariage.
Sally annonce à Cliff qu’elle est enceinte mais ne sait pas qui est le père. Cliff décide d’emmener Sally aux Etats-Unis pour élever l’enfant et échapper à l’environnement ambiant qui se dégrade et aux menaces qui se lèvent. Celle-ci s’y oppose et retourne travailler au Kit Kat Klub. Au club, Cliff se bat contre des nazis avant d’être viré du club. Il décide de quitter l’Allemagne pour Paris. Il apprend que Sally s’est faite avorter, mais il souhaite toujours qu’elle l’accompagne ce qu’elle refuse à nouveau. Ils se séparent pour de bon, Sally espérant qu’il termine son roman et qu’il le lui dédicacera.

L’auteur : Christopher Isherwood ( 1904 - 1986)

Après la mort de son père, Christopher Isherwood s’installe à Londres et se lie d’amitié avec Edward Upward. Il quitte Cambridge en 1925 et rencontre W. H. Auden, dont il devient le partenaire occasionnel. Il publie son premier roman, All the conspirators, dès l’âge de 24 ans. Rejetant l'élite conservatrice britannique qui ne comprendrait pas son attirance pour les hommes, en 1929, il se réfugie à Berlin, capitale culturelle de l'entre-deux-guerres et de la République de Weimar, où il compte passer quelques semaines avec Auden. Il va y rester jusqu'en 1933, année où le parti nazi prend le pouvoir et le chasse d'Allemagne. Pendant ces quatre années, il va enseigner l'anglais et céder sans retenue à sa passion pour les beaux jeunes hommes dans cette société permissive. Ainsi il fera la connaissance d'Heinz, son premier grand amour. Il écrit sur la vie sexuelle underground à Berlin ce qui servira à John Henry Mackay pour écrire The Hustler (Le Prostitué). En 1931, il rencontre Jean Ross, une actrice et chanteuse britannique, qui lui servira de modèle pour Sally Bowles, Gerald Hamilton qui lui servira de modèle pour M. Arthur Norris et, en septembre, le poète William Plomer lui fait rencontrer Edward Morgan Forster qui devient rapidement son mentor (ce dernier lui léguera à sa mort en 1970, les droits d'auteur de Maurice). Son second roman, The Memorial, qui paraît en 1932 et traite des relations conflictuelles entre mère et fils, se base sur la propre histoire de sa famille. Durant les années qui suivent, il séjourne dans divers pays d’Europe, participe à la réalisation de films et collabore à trois pièces de théâtre avec Auden avant de partir avec lui en Chine en 1938 pour nourrir leur livre Journey to a War. Ils s’installent tous deux aux Etats-Unis où Isherwood rencontre notamment Aldous Huxley, Bertrand Russell, John Yale ou encore Ray Bradbury. C’est à cette époque qu’il embrasse l’hindouisme, traduit des textes et écrit lui-même sur le sujet. En 1945, il est naturalisé américain et voyage en Amérique du Sud. Il rencontre en 1953 celui qui restera son compagnon jusqu’à la fin de sa vie, le jeune Don Bachardy. Isherwood publie alors The World in the Eevening, roman sur lequel il travaillait depuis plusieurs années. L’enseignement et l’écriture occupent ses dernières années. Grande figure littéraire du vingtième siècle, Christopher Isherwood laisse une oeuvre teintée de voyages et des rencontres qui ont traversées sa vie.

Distribution

Coproduction : Folies Lyriques de Montpellier - Festival de Théâtre de Figeac - Opéra Éclaté
En collaboration avec Odyssud-Blagnac, Le Centre Lyrique Clermont Auvergne, l’Opéra de Massy, Le Pin Galant Mérignac, La Grande Scène du Chesnay, la Scène Nationale d’Albi et l’Archipel Scène Nationale de Perpignan

Spectacle présenté en accord avec Tams-Witmark Music Library Inc, 560 Lexington Avenue, New-York, New-York 10022 et Felix Bloch Erben.

Presse

Prix d’ensemble un certain regard et la Caméra d’Or au Festival de Cannes pour Party Girl, le film coréalisé par Samuel Theis qui interprétera Cliff dans Cabaret!

Palmarès Festival de Cannes

« Olivier Desbordes est un fou génial qui va au bout de ses idées et de ses rêves et il s’est emparé de l’œuvre avec toute la fougue, l’imagination, la créativité et le savoir faire nécessaires. (...) Une nouvelle version d’une qualité remarquable, portée par une troupe d’ex- ception qui a à juste titre enflammé un public venu en nombre (...) Éric Perez, un maître de cérémonie impressionnant, présence incroyable, jouant sur les nuances, tour à tour séduisant ou effrayant, d’une agilité et d’une maîtrise à toute épreuve, Nicole Croisille, magnifique Frau Schneider, drôle, émouvante, qui trouve enfin ici un rôle qui lui permet d’exprimer toutes les facettes de son talent (...) Patrick Zimmermann, déjà admiré précédemment pour sa com- position de Jaurès et qui est ici un bouleversant Herr Schultz (...) L’orchestre dirigé de main de maître par Dominique Trottein qui restitue la musique si entraînante, si expressive des chansons culte qui ont immortalisé l’œuvre. »
Nicole Bourbon, www.regarts.org http://www.regarts.org/saint-cere/saint-cere-jour5.htm

« Couple bouleversant joué par Nicole Croisille et Patrick Zimmermann qui nous ont véritablement ému aux larmes (...) Samuel Theis campe un Clifford mystérieux et attachant avec une belle qualité de chant (...) China Moses a enflammé la scène au même titre qu’Éric Perez. Chant, danse, postures désinvoltes à souhait, elle rend un portrait sublime de Sally Bowles (...) La ma- gnificence des personnages et l’illustration parfaite des inclinaisons de cette œuvre nous la devons pour cette soirée au formidable travail de mise en scène d’Olivier Desbordes. (...) Chaque ambiance musicale était travaillée, fouillée, avec un grand respect des silences et du poids des mots, des notes. »
Mathieu Guigue, ClassiqueInfo.com, 10 septembre 2014 http://classiqueinfo.com/Saint-Cere-2014-Cabaret.html?lang=fr

« La mise en place (de l’orchestre) est aussi impeccable que dynamique, de même que la chorégraphie vive et truculente conçue par Glyslein Lefever . Girls, boys, marins, hommes de main... la troupe comme les personnages principaux sont gâtés par les costumes de Jean-Michel Angays, faisant mouche à tous les coups pour caractériser chacune et chacun. (...) Sans surprise, le maître de cérémonie se révèle comme un rôle idéal pour les ta- lents multiformes d’Eric Perez, facétieux, lubrique mais aussi émouvant. »
Simon Corley, ConcertoNet.com http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=10016

« Mais serait-ce suffisant de proposer une production qui n’a matériellement rien à remontrer aux salles les plus prestigieuses, s’il n’y avait pas la formidable mise en scène d’Olivier Desbordes, qui signe là, sans conteste, l’une de ses meilleures réalisations ? (...) Olivier Desbordes nous prend à la gorge et aux tripes, comme s’il voulait nous avertir, nous autres, bien douillettement installés dans notre fauteuil, que le mal absolu peut resurgir n’importe où et à tout mo- ment. (...) La troupe de solistes évolue au même niveau d’exigence, chacun montrant autant de talent dans l’art de la comédie, du chant et de la danse. China Moses est une épatante Sally, avec, dans la voix, tout l’art du soul et du blues. (...) Éric Perez s’empare, avec gourmandise, du rôle du Maître de céré- monie et met le grain de folie nécessaire (...) Nicole Croisille, qu’on retrouve avec plaisir, met son talent de bête de scène au service de la logeuse de Sally. On décernera la palme de l’émotion à Patrick Zimmermann, pour son incarna- tion simple et juste du vieux Schultz – et quelle idée de génie de l’avoir grimé en clown triste ! Pauline Moulène, enfin, est presque trop belle pour incarner une fille à marins. L’orchestre est composé de huit instrumentistes, principalement des cuivres. Sous la direction de Dominique Trottein, ils sont jazzy à plaisir. »
Catherine Scholler, Opéra Magazine, numéro 98 – Septembre 2014

« À l’image du spectacle, (Nicole Croisille) y est comme sa perruque : flamboyante.»
Pierre Vavasseur - Le Parisien / Aujourd’hui en France n°4648, lundi 4 août

« Avec cette création il faut oublier le traitement réaliste du film et de la version de Mendes et accepter la proposition audacieuse de Desbordes, faisant des paroles « Life is a cabaret » un véritable postulat. (...) Les projections d’images d’époque, particulière- ment bien utilisées ramènent l’histoire à une certaine réalité noire et blanche. Une très belle création vidéo de Bérenger Thouin. »
Stéphane Ly-Cuong pour Regard en coulisse http://www.regardencoulisse.com/cabaret-5/

« Le public ravi a salué la prestation de tous les comé- diens, par des tonnerres d’applaudissements. (...) Les acteurs sont tous fabuleux et justes, et l’on sent chez tous, une véritable joie de se produire ensemble. De Nicole Croisille et China Moses à Patrick Zimmerman ou Éric Perez, en passant par les danseurs- danseuses ou chanteurs-chanteuses, tous jouent pour le collec- tif, sans chercher à tirer la couverture à soi. Une véritable réussite. »
La Dépêche, 24 juillet 2014

« Éric Perez joue avec toujours le même talent « le maître de cérémonie » »
Le Petit Journal, du 14 au 20 août 2014

« Le spectacle Cabaret (...) entraine le spectateur dans l’am- biance des cabarets berlinois grâce à un décor imposant et judi- cieux, des costumes magnifiques, et une distribution de haut vol » « Au Kit Kat Klub, les spectateurs sont accueillis avec la certi- tude qu’à la fin du spectacle il sauront oublié tous leurs soucis » « La partition musicale et la distribution de ce Cabaret ajoutent à son succès.»
La Dépêche, 11 août 2014

« Le focus ciblé sur le « Kit Kat Klub » est saisissant de véracité. Et puis l’in- croyable partition musicale avec ce jazz naissant, musique venue d’ail- leurs, une forme de liberté, face à la grisaille ambiante sous jacente » « La musique, l’interprétation avec Nicole Croisille qui campe une Frau Schneider étonnante, China Moses étonnante et las- cive dans le rôle de Sally Bowles et un Éric Perez, maître de céré- monie pathétique, l’ingéniosité des décors à base de loges éta- gées ouvertes et la véracité des costumes, tout était juste ! »
La Dépêche, 9 août 2014

Représentations

Opéra de Massy
  • samedi 11 avril 2015 20h00
  • dimanche 12 avril 2015 16h00
Ancienne Gare - Biarritz
  • jeudi 23 avril 2015 20h30
Espace Valentré, Cahors
  • mardi 05 mai 2015 20h30
Théâtre du Jorat, Mézières
  • jeudi 18 juin 2015 00h00
  • vendredi 19 juin 2015 00h00
  • samedi 20 juin 2015 00h00
  • dimanche 21 juin 2015 00h00
Théâtre de Vevey
  • jeudi 31 décembre 2015 00h00
Tarifs

diffusion@opera-eclate.com
06 40 71 56 02

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