Jean-Marie Besset

Jean-Marie Besset

Né à Carcassonne, Jean-Marie Besset passe son enfance et son adolescence dans la petite ville de Limoux jusqu’à son baccalauréat. Diplômé de sciences économiques (ESSEC, 1981) et d’études politiques (IEP de Paris, 1984), il partage de 1986 à 1998 son temps entre New York, où il écrit, et la France, où ses pièces sont jouées. En 1999-2000, il est, auprès de Laura Pels, directeur délégué du Théâtre de l’Atelier. En 2001, il est élu au Conseil d’Administration de la SACD. Depuis 2002, il fait partie du comité de lecture du Théâtre du Rond Point. Nommé dix fois aux « Molières » (six fois comme « Meilleur auteur » et quatre comme « Meilleur Adaptateur »), Besset est lauréat du Syndicat National de la Critique Dramatique (1993), Prix Nouveau Talent Théâtre de la SACD (1993), Chevalier (1995), puis Officier (2002) des Arts et Lettres, Prix du Jeune Théâtre puis Grand Prix du Théâtre de l’Académie Française (1998 et 2005), Chevalier de l’Ordre du Mérite (2009).

Il est l’auteur de Villa Luco (1984), La Fonction (1985), Fête Foreign (1986), Ce qui arrive et ce qu’on attend (1988), Grande école (1990), Marie Hasparren (1992), Un coeur français (1995), Baron (1997), Commentaire d’amour (1998), L’école de New York (2000), Rue de Babylone (2002), Les Grecs (2003), RER (2005), Perthus (2007), Un couple idéal (2008), Je ne veux pas me marier (2009), Roch Ferré (2009), Le Banquet d’Auteuil (2011) et Le Kiné de Carcassonne, comédie écrite en collaboration avec Régis de Martrin Donos (2011).

Il a également adapté Le bonheur des autres (Michael Frayn ; 1988), Le malin plaisir (David Hare ; 1989 ; Théâtre de l’Atelier 2000), Moulins à paroles (Alan Bennett ; 1990 ; avec Annie Girardot, Tsilla Chelton 2001), Quelque chose dans l’air Hay Fever (Noël Coward ; 1991), La nourriture du feu (Jon Robin Baitz ; 1992), Danser à Lughnasa (Brian Friel ; 1992), L’Oncle Paul (Austin Pendleton ; 1995), Arcadia (Tom Stoppard 1995 ; Comédie Française 1998), Un tramway nommé Désir (Tennessee Williams ; 1997 ; avec Caroline Cellier), Grand galop (Mary Louise Wilson & Mark Hampton ; 1997), Le Bel air de Londres (Dion Boucicault ; 1998, avec Robert Hirsch), Copenhague (Michael Frayn ; 1998. «Molière» 1999 meilleur adaptateur), Outrage aux moeurs (Moisès Kaufman; 2000), L’invention de l’amour (Tom Stoppard ; 2001), Tokyo bar (T. Williams, 2002), Trois jours de pluie (Richard Greenberg, 2002), Van Gogh à Londres (Nicholas Wright, 2003), À la folie pas du tout, La Chèvre, C’est fini, et La Maison et le Zoo (Edward Albee, 2004-2009), Un Cheval (Christophe Donner, 2005), Cité radieuse (Conor McPherson, 2006), Thomas Chagrin, Amériville (Will Eno, 2006 / 2011), Une souris verte (Douglas C. Beane, 2007), Ernest n’est pas sérieux (Oscar Wilde 2012). Il met en scène au Théâtre des 13 vents Il faut je ne veux pas d’après les textes d’Alfred de Musset Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée et, de Jean-Marie Besset Je ne veux pas me marier (2010) et Le garçon sort de l’ombre de Régis de Martrin (2011).

Pour le cinéma, il a signé le scénario original du film d’Ismael Merchant, La Propriétaire, avec Jeanne Moreau. Il a également développé plusieurs scénarios à partir de ses pièces, dont Grande école, réalisé par Robert Salis (2004), et La Fille du RER avec André Téchiné (2008).

Depuis janvier 2010, il est directeur du Théâtre des 13 vents CDN Languedoc - Roussillon Montpellier.

Spectacles
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