Le texte
Comme l’indique son titre « Malacarne » qui signifie « petit tueur de la mafia », l’auteur met en scène des petits gars nés d’une mauvaise loterie de départ. Ils assassinent en série, déjouent les règles d’une justice elle-même souvent corrompue, meurent d’une mort précoce dans des guerres de pognon sans foi ni loi.
Le texte est écrit sous la forme d’un monologue adressé à un « Monsieur le juge »...
L'auteur
Giosuè Calaciura est né à Palerme en 1960. Il vit et travaille aujourd’hui à Rome. Il est journaliste et collabore régulièrement avec de nombreux quotidiens et diverses revues. Il écrit également pour le théâtre et la radio. Ses premiers écrits, des nouvelles, ont été publiées dans diverses revues (telles que Il Sole 24 Ore, Lo Straniero, Nuovi Argomenti)... et dans des anthologies d’écrivains méridionaux comme Luna nuova, présentée par Goffredo Fo et Disertori, Sud : Racconti dalla frontière, présentée par Giovanna de Angelis (Einaudi, 2000). En 2002, Passes noires sur le thème de la prostitution de filles noires entrées clandestinement en Italie, a été finaliste à l’un des prix littéraires italiens les plus prestigieux, le Campiello. En 2006, est publié Ubi et Orbi sur le thème d’un pape entouré d’une bande de prélats corrompus.
Calaciura, journaliste, nourrit son roman d’événements identifiables de l’histoire d’une mafia qui déborde les frontières de l’Italie. Il met en scène, sans jamais le nommer un juge célèbre aisément reconnaissable et plusieurs générations de mafieux.
Distribution
- Lecteur : Pierre-Stefan Montagnier
Archives
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