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Leçon d'Histoire de FranceDe 1515 au Roi Soleil

Maxime d’Aboville revêt la blouse de l’instituteur pour revisiter les « riches » heures de l’Histoire de France en s’inspirant des plus belles pages d’œuvres mythiques de notre littérature. L’Histoire s’invite au Théâtre !D’après D'après Dumas, Michelet, Hugo, Saint-Simon 

Le spectacle

Pour cette deuxième Leçon d’histoire de France, Maxime d’Aboville fait revivre les plus belles pages d’œuvres mythiques de notre littérature, comme Les Trois Mousquetaires ou les Mémoires de Saint-Simon, pour conter l’histoire de France à la manière d’un palpitant récit d’aventures ou d’une savoureuse chronique de mœurs. De la très célèbre victoire de François Ier à Marignan qui consacre la suprématie du royaume de France, à la mort de Louis XIV sonnant le glas de la monarchie absolue, en passant par les guerres de religion, cette nouvelle « leçon » revisite les « riches heures » de ces deux siècles de tragédie et de grandeur. L’histoire, ainsi, s’invite au théâtre...

J’ai imaginé de faire une leçon d’histoire avec l’idée, plutôt que d’écrire moi-même – ou d’improviser – un cours qui aurait man- qué d’envergure et de souffle, de composer cette leçon à partir d’extraits de grandes œuvres de notre littérature historique. Pour faire vivre sur scène cette épopée, qui tient plus du grand récit mythologique que du cours d’histoire scientifique, je me suis amusé à tenir le rôle de l’instituteur d’autrefois, avec sa blouse grise et sa grande carte de France, comme on en voyait jadis dans toutes les salles de classe.

Comme pour la précédente leçon (de l’An Mil à Jeanne d’Arc), j’ai puisé chez quelques-uns de nos grands auteurs pour écrire – ou plutôt composer – une « petite histoire de France », destinée à être interprétée sur scène sous forme de monologue, plus précisément de « leçon ».

Alexandre Dumas (1802-1870): «L’Histoire est un clou auquel j’accroche mes romans ». L’inventeur du roman historique français s’est d’abord fait connaître au théâtre, avant d’écrire de grandes fresques sous forme de romans-feuilletons, dont les plus célèbres sont Les Trois Mousquetaires et La Reine Margot. C’est dans l’histoire de France qu’il puise son inspiration, avec ce sens de la mise en scène et du mouvement de l’homme de théâtre. Il se montre particulièrement brillant dans l’exercice du portrait, où il mêle entrain et humour. On doit également à Alexandre Dumas de véritables ouvrages d’historien, comme Louis XIV et son siècle.

Jules Michelet (1798-1874): Fils d’un petit imprimeur tombé dans la misère, il est le symbole de la méritocratie naissante. Agrégé, professeur, il finit au collège de France. Féru des valeurs de la Révolution et inspiré par les flamboiements du romantisme, il conçoit un projet d’une ambition folle : une histoire de France monumentale, en dix-neuf volumes, avec ce rêve d’invoquer de manière sensible les mânes des siècles passés, de donner une âme à la France, celle du peuple éternelle... Sous sa plume, la France est une personne.

Victor Hugo (1802-1885) : Celui qui écrivit à quinze ans « Je veux être Chateaubriand ou rien » est souvent considéré comme le plus grand écrivain français. À la fois poète, romancier et dramaturge, il est né la même année qu’Alexandre Dumas. Comme lui, il s’illustre d’abord au théâtre, avec une prédilection pour les sujets historiques. Avec sa pièce Cromwell, il initie le mouvement romantique, qu’il définit comme l’abandon de l’idéal classique du beau au profit du « tout » ; comme dans la vie, le grotesque doit côtoyer le sublime. J’ai emprunté à l’auteur des Misérables un magnifique extrait de sa pièce Marion de Lorme, où Louis XIII confie au duc de Bellegarde son désarrois de régner dans l’ombre de Richelieu. C’est une scène remarquable que j’ai découvert au cours de Jean-Laurent Cochet. Elle est certainement plus éloquente qu’une analyse détaillée, pour comprendre - éprouver même - les rapports entre le roi et son ministre.

Duc de Saint-Simon (1675-1755) : « Il n’y a que trois styles, disent les frères Goncourt: la Bible, les latins et Saint-Simon». En effet, la «langue» du mémorialiste, écrit Jean-Michel Delacomptée dans son magnifique livre La Grandeur, « était si neuve, si vibrante de passion, si chargée de la grandeur même du règne dont il blâmait les tares, qu’aucun style d’une fécondité pa- reille n’avait jusqu’alors retenti.» Les Mémoires de Saint-Simon, sur la vie à la cour de Louis XIV et du Régent, comptent 2854 pages manuscrites et ont directement inspiré nombre de nos grands écrivains, dont Stendhal, Balzac et surtout Proust.

Ont également servi à l’écriture de cette leçon d’histoire de France: Victor Duruy (Histoire de France), Jacques Bainville (Histoire de France), GeorgesTouchard-Lafosse (Les Chroniques de l’œil de bœuf),Robert Burnand (Albums de France), Edmond Rostand (Cyrano de Bergerac),Voltaire (Le Siècle de Louis XIV), Madame de Sévigné, Ronsard, Molière, La Fontaine, Bossuet.

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L’Histoire, une grande scène de Théâtre

Maxime d’Aboville est comédien. Il a interprété Bernanos. Il a incarné le prince de Condé, mari de la belle Charlotte de Montmorency dont Henri IV était amoureux. Dans La Conversation, aux côtés d’Alain Pochet, Cambacérès plus vrai que nature, il a donné vie et puissance à Bonaparte, Premier consul, sur le point de se changer en empereur. Il a toujours tourné autour de l’histoire de France et de ses tumultes. Il voit dans ses héros et dans ses drames comme un grand spectacle théâtral, mis en scène par des écrivains et des historiens de droite et de gauche, comme Chateaubriand, Michelet,Victor Hugo, Lavisse, Bainville. S’inspirant de ces grands classiques, Maxime d’Aboville fait passer sur la scène qu’il anime le souffle de l’histoire et une émotion dramatique. Il donne à travers l’imaginaire théâtral une leçon d’histoire de France.

Jean d’Ormesson de l’Académie française

Le Troubadour de l'Histoire

Il aura fallu dix-neuf gros volumes à Michelet pour raconter l’histoire de France. Il suffira de trois petits livres à Maxime d’Aboville pour remplir cet office.Voici le deuxième, après le premier qui rencontra un grand succès, et en attendant le dernier. À chacun son rôle. À Jules Michelet celui de l’érudit. À Maxime d’Aboville celui du troubadour. Mais en commun une même passion : la France et son peuple, et une même vision de l’histoire de France : un roman national.

Nonobstant l’étendue de leur savoir, et transcendant celui-ci, la plupart des auteurs dont s’inspire Maxime d’Aboville voyaient dans la France une personne vivante et ne limitaient pas le récit de son histoire à l’objet d’une analyse. Ils exaltaient sa légende et sa gloire, ils fouillaient son âme, ils inscrivaient ses faits et gestes, qu’ils fussent héroïques ou misérables, dans l’épopée d’un destin collectif. C’est cela, un roman national. Maxime d’Aboville est de leur race. Il perpétue une tradition que la science aujourd’hui tend à effacer. Il est le troubadour de l’histoire de France. À deux titres : le poète et le conteur.

Poète, celui qui livre dans ce qu’il écrit la liberté de son imagination et de sa sensibilité. Maxime d’Aboville puise dans la « grande histoire » comme dans la « petite histoire » les anecdotes les plus piquantes ou bien les figures humaines les plus marquantes. Il en tire des récits ou des portraits qui, réunis, font une sorte de mosaïque pleine de couleurs, de vivacité, de finesse et d’humour. L’histoire vivante, où se mêlent le lyrique et l’épique.

Conteur, celui qui par la parole et le geste incarne l’écrit. Si comme on le dit l’histoire est un théâtre, la porter sur la scène sous la forme d’un récit n’est pas une mince gageure. Maxime d’Aboville n’est ni Shakespeare ni Hugo, qui recomposaient l’histoire. À lui seul, il est tous les personnages que celle-ci a portés,à lui seul tous les événements qu’elle a produits! Sa fougue,sa sincérité, son engagement sont un plaisir.

L’histoire avec lui devient elle-même un plaisir. Elle est spectacle. Elle invite au rêve. Notre troubadour rachète l’ennui que trop souvent elle inspire aux enfants des écoles.

Philippe Tesson

Distribution

Presse

TÉLÉRAMA TT (On aime beaucoup)
C’est avec maestria que Maxime d’Aboville joue ce condensé d’histoire littéraire. Restituant le style et le « souffle dramatique » des textes originels, il excelle dans le récit, souvent comique, des batailles. On ne peut qu’être d’accord avec ce prof passionné: «On retient mieux l’Histoire quand elle vous est contée.» Françoise Sabatier Morel

LA CROIX
Une heure d’histoire comme on rêve de l’apprendre avec de l’aventure, de l’action, de l’émotion et une bonne dose d’humour. Les événements s’en- chaînent, de façon chronologique, comme s’ils étaient encore chauds, truffés d’anecdotes et de détails amusants, pour marquer les esprits, surtout les plus jeunes. La classe, pardon le public, n’en perd pas une miette, captivé, empor- té par le souffle épique de l’histoire. Maxime d’Aboville court, galope, bataille, manie l’épée, prend à témoin l’assistance. France Lebreton

LE FIGARO **** (Excellent)
Maxime d’Aboville nous régale de sa réflexion savante et savoureuse.
Armelle Héliot

LA VOIX DU NORD
Ce jeune acteur confirmé donne vie à ses récits avec passion : les rois et les hommes et femmes qui les entourent défilent sous nos yeux avec leurs intrigues. Un récit qui captive !

Représentations

Salle Balène, Figeac
  • dimanche 31 juillet 2016 20h00
Informations / repli

Durée indicative : 1h

Tarifs

Tarif D
pleinréduit / bleuvertjeunes
unique121086

Abonnement Bleu : de 4 à 7 spectacles différents par personne.
Abonnement Vert : à partir de 8 spectacles différents par personne.
Tarif réduit : demandeur d’emploi, groupe à partir de 10 personnes. Tarif jeune : moins de 18 ans, étudiant de moins de 25 ans.
Un abonné du festival de Saint-Céré bénéficie du tarif réduit/bleu sur les spectacles du festival de Figeac.

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