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L'Opéra de Quat'SousKurt Weill / Bertolt Brecht

Le théâtre doit faire plaisir, Brecht l’a dit mille fois : « Les grandes tâches critiques n’excluent pas le plaisir » Version française de Jean-Claude Hémery 

Avec l’Opéra de Quat‘Sous, Brecht et Weill brouillent les cartes de l’opéra traditionnel, ils mélangent sans complexe des références à Bach, au Jazz, au choral luthérien. Ils se situent en fait dans ce vaste champ de réflexion sur la place de l’Opéra dans la société, réflexion entamée par tous les contemporains de la République de Weimar.

L’art explose ses frontières, que ce soit par l’architecture, par le cinéma ou la peinture, dans un milieu industriel florissant.
C’est dans ce contexte que naît cette proposition désordonnée de mise en abyme de l’Opéra « bourgeois ». Mais une mise en abyme à l’image de la société des années 30, où de grandes utopies se mettent en place, où la crise sépare encore plus les pauvres des dirigeants, où un monde souterrain et interlope tente de survivre.

C’est dans le cabaret-cirque de Jenny des Lupanars, dans ce bouge proche de l’Ange bleu que se préparent les provocations envers les bourgeois, les repus, les riches. C’est ainsi que trahisons, mensonges, coups bas et couteaux dans le dos, ouvrent le bal.
Il n’y a pourtant pas de sang dans le spectacle, pas de chagrin, pas de morts : tout est faux, les billets, les baisers, les larmes et les moignons des mendiants.

On est au cirque !
Mr Peachum fait tourner les clowns autour de la piste au son des grincements des dents ! Il lancera ainsi vers la surface du monde une meute de clowns, de vieux cabotins, de saltimbanques, d’artistes.
Chaque numéro est bien rodé ; les pirouettes sont impressionnantes, les tours de passe passe réussis, l’illusion est parfaite. Le tigre lui-même est si bien dressé qu’il entre seul dans sa cage et se met à pleurer ...

Alors, on rit, on applaudit, on en redemande ! Tout le monde sait pourtant que sous les maquillages, les faux crânes, les perruques des clowns, il y a la tristesse, l’amertume, le dérisoire et l’absurde.
On reste jusqu’au bout, afin de voir tomber le funambule et se réjouir ce n’être que les spectateurs du cirque grotesque de notre vie !

Éric Perez et Olivier Desbordes

 

Extraits du spectacle

Distribution

Coproduction : Festival de Figeac Opéra Eclaté - Centre Lyrique Clermont-Auvergne

Représentations

Centre Lyrique, Clermont-Auvergne
  • samedi 28 novembre 2015 15h00
Théâtre Toursky, Marseille
  • vendredi 04 décembre 2015 21h00
  • samedi 05 décembre 2015 21h00
Théâtre la Coupole, Saint-Louis
  • mardi 01 mars 2016 20h30
Palais des Congrés, le Mans
  • dimanche 03 avril 2016 15h30
Théâtre de Carcassonne
  • vendredi 08 avril 2016 20h30
Théâtre de Cahors
  • mercredi 20 avril 2016 20h30
Odyssud, Blagnac
  • mardi 17 mai 2016 20h30
  • mercredi 18 mai 2016 20h30
Espace Mitterrand, Figeac (Festival de Théâtre de Figeac)
  • samedi 23 juillet 2016 21h30
  • vendredi 29 juillet 2016 21h45
  • lundi 01 août 2016 21h30
Théâtre de l'Usine, Saint-Céré (Festival de Saint-Céré)
  • samedi 06 août 2016 21h30
  • mercredi 10 août 2016 21h30
  • dimanche 14 août 2016 21h30
Palais des Congrés, Issy les Moulineaux
  • vendredi 03 mars 2017 20h30
L'Avant Scène Théâtre, Colombes
  • vendredi 10 mars 2017 20h30
Théâtre de l'Archiper, Scène Nationale de Perpignan
  • vendredi 17 mars 2017 20h30
Centre culturel Val d'Yerres (programmation Opéra de Massy)
  • vendredi 12 mai 2017 20h30
Théâtre de Longjumeau (programmation Opéra de Massy)
  • samedi 13 mai 2017 20h00
Tarifs

Contact diffusion
Fabienne Viguier
diffusion@opera-eclate.com
06 40 71 56 02

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