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La Belle de CadixFrancis Lopez

Qui n’a jamais succombé aux yeux de velours de la Belle de Cadix ? Cette opérette de Francis Lopez a marqué l’âge d’or de ce genre musical dans les années 40. La partition mêle sentiment, exotisme et dynamisme pour séduire un public en quête de dépaysement. La compagnie Opéra Éclaté a souhaité garder ces idées et cet univers de cartes postales, où l’image de la vieille France est mise en parallèle avec celle de l’Espagne, profonde et colorée. Un spectacle où l’on joue volontairement avec le kitsch et le second degré, tout en préservant l’intensité musicale de l’oeuvre originale. 

Comédie-opérette en 2 actes et 10 tableaux de Francis Lopez

Livret de Raymond Vincy et Marc Cab Paroles de Maurice Vandair

Synopsis

Carlos Medina, grande vedette de cinéma, quitte la Côte d'Azur pour aller tourner un film au sud de l'Espagne parmi les dernières communautés gitanes qui gardent encore leurs traditions, leurs chants et leurs danses. Maria-Luisa, la plus belle des gitanes, est jalouse. Son fiancé Ramirez s'est fait engager comme guitariste dans la troupe. Jalouse et peut-être déjà attirée par Carlos, elle accepte de tenir le rôle de la Belle de Cadix dans le film en préparation. Une des scènes les plus importantes du film est la cérémonie du mariage. Le figurant choisi étant un véritable roi gitan, Carlos et Maria-Luisa se retrouvent réellement mariés. Les deux jeunes gens s'accusent mutuellement d'être responsable de la situation. Ils se disputent allègrement tout en jouant la comédie du grand amour devant leurs admirateurs attendris. Ils passeront la nuit ensemble, mais chacun dans une pièce séparée.
Le lendemain, les prises de vues continuent. La jalousie de Ramirez et de Miss Hampton, fiancée de Carlos, contribue à semer la confusion la plus complète. On apprend alors que le roi gitan n'était qu'un imposteur. Le mariage est donc nul. Carlos part pour Cannes, Maria-Luisa reste à Cadix. Miss Hampton a compris que Carlos et Maria-Luisa s'aimaient d'amour tendre ; elle joue les bons offices et cette belle histoire peut se terminer par le happy end, tant attendu par l’amateur d’opérette.

J.H. Soumère et M6 Événements, producteurs, et Opéra Éclaté, producteur délégué. Remerciements aux Folies d’O (Montpellier/Hérault, direction Jérôme Pillement)

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Questions sur la mise en scène par Olivier Desbordes
Quelle est votre vision de l’œuvre ?

La question c’est plutôt: cette œuvre a fait un triomphe depuis des décennies: pourquoi? C’est la réponse à cette question qui est le moteur de mon travail! Et partir de cette réponse pour rebondir sur une vision plus contemporaine, plus tonique. Après tout, depuis la création de La Belle de Cadix, l’Espagne a connu la Movida, Carmen Maura, Almodovar, et bien entendu la liberté, c’est dans ce sens que j’ai monté cette Belle ! Cette opérette est un univers de cartes postales, avec une vision de l’Espagne très touristique: c’est à partir de cet univers visuel que l’on a fait ce voyage en Espagne! En regardant les boutiques de souvenirs avec tous ses stéréotypes ses kitscheries, mais avec beaucoup d’amour et d’humour ! Ce qui est encore très amusant c’est la confrontation d’une équipe de cinéma «française» très française avec une Espagne très «espagnole»! Cela explique les choix que nous avons faits avec Patrice Gouron et Jean Michel Angays d’opposer une imagerie très ringarde à une vraie Espagne profonde et colorée. C’est de toutes les façons les confrontations qui créent un intérêt théâtral. Une équipe de cinéma plus proche de Max Pecas que de la nouvelle vague se trouve confrontée à nos belles espagnoles plus authentiques, plus libres ! C’est l’amour de cette Espagne contrastée qui ressort de cette pièce, c’est la victoire des vraies gitanes !

Pourquoi le retour de l’opérette ces dernières années dans nos sociétés ?

Il n’y a pas de retour de l’opérette, il y a d’autres manières de faire certaines œuvres de théâtre musical ou d’opérette, une vision plus contemporaine, plus impertinente, moins ancrée dans le passé!

Qu’est-ce que l’opérette pour vous ?

L’opérette pour moi c’est rien, c’est un vieux mot empoussiéré par des habitudes bourgeoises. L’opérette c’est du théâtre, de la musique et une histoire. Mais un genre qui ne crée pas de nouvelles pièces est un genre sclérosé. Par contre, avec notre liberté d’interprète on peut en faire quelque chose si l’on n’est pas trop respectueux...

Quel est l’esprit de votre mise en scène ?

Cette opérette est un univers de cartes postales, avec une vision de l’Espagne très tourisme! C’est à partir de l’univers visuel de la publicité touristique que l’on fera ce voyage... Et puis beaucoup de second degré...

Si vous aviez envie de faire ressentir une émotion au public, quelle serait-elle?
On peut rire pour rien, pour le plaisir de vivre un moment agréable! C’est utile à la vie! Sans être démagogique ou endormir l’esprit critique.

Distribution

Presse

« La Belle de Cadix a toujours des yeux de velours et des robes incroyables Mais dans la mise en scène d'Olivier Desbordes l'héroïne de Francis Lopez semble sortir d'un film d'Almodovar. » Marie France

« Soixante-six ans après sa création, le classique de Francis Lopez, immortalisé par les trémolos de Luis Mariano et ses « Chi-ca-chi-ca-chi-caie-aie-aie », passe à la moulinette du metteur en scène Olivier Desbordes. Résultat : un monument de kitsch assumé, drôle et distancé, qui se moque gentiment de l'œuvre originale tout en préservant ses morceaux de bravoure musicaux. » Le Parisien

« Plus grand succès musical de I’après-guerre I’œuvre de Francis Lopez, est ici revisitée par Olivier Desbordes dans une version moderne. Avec quarante artistes sur scène et un orchestre live, cette belle de Cadix invite autant a I’humour qu’a I’amour. » Pariscope

« Cette opérette qui a fait les beaux jours de la Libération et su apporter exotisme et dépaysement à la France en reconstruction peut encore toucher aujourd'hui. Une lecture décoiffante de cette invraisemblable histoire qui mêle Espagne, quiproquo, jalousie, cinéma et happy end ! Une étape indispensable au soleil andalou... » Cityvox

« Suivant l’exemple de Jean-Luc Choplin au Châtelet, dans un esprit très Pierre et Gilles, Olivier Desbordes n'a lésiné ni sur les figurants, ni sur les décors, ni sur les costumes – d'un kitch assumé. » ForumOpéra.com

« On peut rêver, rire : le plaisir est soutenu. Un clin d’œil à l’actualité dans le texte et les attitudes. La mise en scène augmente encore la joie de voir ce spectacle parfaitement réussi. »
La Gazette de Montpellier

« Revisité par une équipe artistique « déchainée », ce spectacle tonique et acidulé puise avec tendresse son inspiration dans un univers de cartes postales et de kitscheries touristiques. C’est l’amour de cette Espagne contrastée qui ressort de cette pièce, c’est la victoire des vraies gitanes ! »
La Dépêche du Midi

Représentations

Halle des Sports de Saint-Céré
  • vendredi 09 août 2013 21h00
  • samedi 17 août 2013 21h45
Tarifs

pleinréduit
série 13528
série 22520
série 31613

Tarif réduit :
Pour l’achat d’un même nombre de places pour 4 soirées différentes. Enfants de 5 à 12 ans, demandeurs d’emploi, étudiants, groupes, personnes détentrices de la carte “Escapade en Midi-Pyrénées” et Cezam, sur présentation de justificatifs.
Groupes à partir de 10 personnes.

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