Dans le cadre de la commémoration de la Guerre 14-18, le Festival présente des spectacles, conférences, lectures et films autour de la thématique « d’une Guerre à l’Autre » présentant des visions d’hommes des deux côtés du conflit.
Le spectacle Guerre et Paix - Péguy/Jaurès, avec la première guerre mondiale, lance la thématique qui termine avec Cabaret et la montée du nazisme pour aboutir, avec le spectacle Un Bon Français, à la deuxième guerre mondiale et la collaboration.
Péguy et Jaurès, tout en souhaitant une Europe fraternelle vont vers la guerre et le payeront de leur vie.
Dans son livre D’un monde à l’autre, Giono parcourt son expérience des tranchées avec horreur.
Ernst Toller, dans les tranchées allemandes, écrit sa première pièce La Convertion, allégorie à partir d’une guerre coloniale entre noirs et blancs traversée par un juif itinérant.
Moi, mon colon propose un spectacle des chansons de l’époque car, malgré les horreurs de cette guerre « Et pourtant on chantait ! ».
Le réalisateur allemand Pabst dans Quatre de l’infanterie en 1930 dénonce la guerre et la propagande intense pour l’enrôlement dans une volonté pacifique et humaine. (film censuré par les nazis)
Klaus Mann décrit, dans La Danse Pieuse, l’insouciance de Berlin des années 20, alors In Bernanos vitupère sur la première guerre mondiale, sur les hommes, l’humiliation de l’Allemagne et les promesses de paix faites en 1918 et bafouées en 1939.
Cette thématique d’« Une Guerre à l’autre » se termine avec Un bon français, spectacle autour des lettres de délation écrites sous l’Occupation, une incursion dans la deuxième guerre mondiale.
Enfin les entretiens de Figeac avec Monique Cantos Sperber feront une synthèse des conséquences de la guerre de 14 et poseront les questions qui font le lien entre la grande guerre et le monde d’aujourd’hui…