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Lecture : Ce que la vie signifie pour moi et Martin Eden de Jack LondonPar Hélène Bertrand

La compagnie qui joue cet été le classique de Balzac, Eugénie Grandet, propose une lecture au Jardin des Écritures. 

L’auteur

Jack London, né John Griffith Chaney le 12 janvier 1876 à San Francisco et mort le 22 novembre 1916 à Glen Ellen, Californie est un écrivain américain dont les thèmes de prédilection sont l'aventure et la nature sauvage. Il a écrit L'Appel de la forêt et plus de cinquante autres nouvelles et romans connus dont certains (Martin Eden, John Barleycorn) autobiographiques. Bien que cet aspect-là de son œuvre soit généralement négligé, il a tiré aussi de ses lectures et de sa propre vie de misère l’inspiration pour de nombreux ouvrages très engagés et à coloration socialiste. Il a été l'un des premiers Américains à faire fortune dans la littérature.

Les textes

Ce que la vie signifie pour moi
Cette brève "autobiographique", parue en 1906, est l'un des textes politiques de Jack London les plus marquants. Dans ce récit personnel, il retrace le chemin qui le mena à devenir socialiste. Crieur de journaux, pilleur d'huîtres, ouvrier dans une conserverie, employé d'une teinturerie, électricien, vagabond... il nous livre ici les voies qui firent de lui l'auteur engagé si longtemps méconnu. Une plongée au cœur du destin d'un des écrivains américains les plus ambigus.

Martin Eden
Depuis sa première publication en 1909, il apparaît très clairement que l'histoire de Martin Eden, héros au génie incompris, possède de nombreux points communs avec celle de son créateur. Tous deux sont des aventuriers, tous deux sont avides de se hisser au niveau de n'importe quel jeune homme de la classe bourgeoise. Tous deux sont autodidactes, rejetant ainsi la culture banale des riches de ce monde. Il nous conte l'ascension douloureuse, puis l'abandon fatal qui conclut cette ascension, d'un jeune homme pauvre aveuglé par l'amour et les richesses dont il a toujours été privé. Il ne s'agit pas seulement d'un roman d'apprentissage, mais aussi du récit d'un désenchantement, du refus catégorique de se conformer à la vision commune de l'élite d'une société qui se gangrène, hermétiquement fermée à toute pensée originale, aussi brillante fût-elle. Malgré une similarité entre la vie de Eden et de London, l'auteur a toujours protesté : cette œuvre est une attaque contre le philosophe Nietzsche et l'individualisme.

Distribution

Presse

Représentations

Jardin des Ecritures, Figeac
  • mercredi 01 août 2018 18h00
Informations / repli

En cas de repli, la lecture aura lieu le soir même à l'auditorium de l'école de musique

Tarifs

Entrée libre

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