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Écrits Pacifistes de Jean GionoLus par Clément Chébli

«Ce qui me dégoûte dans la guerre, c’est son imbécillité. J’aime la vie. Je n’aime même que la vie. » J.Giono 

Logo d'une guerre à l'autre

Resté en marge de tous les courants littéraires de son temps, les romans de Jean Giono ont souvent pour cadre le monde paysan provençal.

En 1915, il part se battre sur le front français. Légèrement gazé, il restera durablement traumatisé par l’horreur de la guerre et la barbarie qui s’y exerce. Il devient un pacifiste convaincu. Il ne se battra pas lors de la seconde guerre mondiale mais cachera des exilés, victimes du régime de Vichy. Assez paradoxalement, il sera accusé de collaboration avec le régime de Pétain. Ce dernier a en effet utilisé les écrits de Giono et les valeurs qu’ils colportent : le retour à la paysannerie notamment.

Le volume Écrits Pacifistes de Giono réunit «Refus d'obéissance», «Précisions» et «Recherche de la pureté», trois textes pacifistes d’un homme qui n’oublia jamais l’horreur de la Première Guerre mondiale.

« À la guerre j’ai peur, j’ai toujours peur, je tremble, je fais dans ma culotte. Parce que c’est bête, parce que c’est inutile. Inutile pour moi. Inutile pour le camarade qui est avec moi sur la ligne de tirailleurs. Inutile pour le camarade en face. Inutile pour le camarade qui est à côté du camarade en face dans la ligne de tirailleurs qui s’avance vers moi.» J. Giono

Extrait de "refus d'obéissance"

"Celui qui est contre la guerre est de par ce seul fait dans l'illégalité. L'état capitaliste considère la vie humaine comme la matière véritablement première de la production du capital.Il conserve cette matière tant qu'il est utile pour lui de la conserver !"

"Il n'y a qu'une seul remède : notre force. Il n'y a qu'un seul moyen de l'utiliser : la révolte."

L’auteur 

Jean Giono est né le 30 mars 1895 à Manosque en Haute-Provence. Son père, italien d’origine, était cordonnier, sa mère, repasseuse. Après ses études secondaires, il est employé de banque jusqu’à la guerre de 1914, où il devient soldat. En 1919, il retourne à la banque. En 1920, il épouse une amie d’enfance, Élise. Ils auront deux filles, Aline et Sylvie. En 1930, la banque ferme sa succursale de Manosque, il choisit alors de rester dans sa ville, et de se consacrer à la littérature. Il fut aussi historien et scénariste. Jean Giono est mort le 9 octobre 1970.

Représentations

Jardin des Écritures
  • mardi 29 juillet 2014 18h00
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